La Royal Netherlands Air Force optimise ses travaux de maintenance grâce à l’impression 3D

royal netherlands air force

La Royal Netherlands Air Force est la composante aérienne des Forces armées néerlandaises. Elle gère une large flotte de 263 aéronefs composée d’avions de combat, drones et hélicoptères. Ces appareils intègrent de nombreuses pièces personnalisées dont l’entretien et les réparations nécessitent des outils spécifiques. L’armée hollandaise a donc décidé de se tourner vers la fabrication additive pour produire ces outils. Pour cela, elle a choisi les solutions proposées par le constructeur néerlandais Ultimaker offrant ainsi davantage de flexibilité.

 

Un atelier tourné vers l’impression 3D

C’est au sein de la base militaire de Woensdrecht que l’armée aérienne hollandaise effectue la majorité de ses réparations. On y trouve un makerspace baptisé MakAIRsJop qui a pour objectif de faciliter ce travail d’entretien grâce à différentes technologies innovantes. D’abord équipé d’imprimantes 3D Ultimaker 3, ce centre a investi dans la nouvelle machine Ultimaker S5. Celle-ci est compatible avec un grand nombre de matériaux et offre un plus grand volume d’impression. 

 

Les imprimantes 3D à disposition permettent aux équipes de créer des outils, des éléments de fixation et différents prototypes, que ce soit pour leurs hélicoptères, avions de combat ou cargos.

 

“Les forces aériennes ont besoin de pièces très spécifiques qu’on avait l’habitude d’externaliser. Toutefois, nous nous sommes rendu compte que le recours à l’impression 3D nous permettait d’être beaucoup plus efficace dans leur production, que ce soit dans nos coûts et dans nos délais de fabrication. Nous imprimons directement dans notre base maintenant.”

– Bas Janssen, responsable du makerspace MakAIRsJop.

 

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Bas Janssen dans le makerspace (crédits photo : Ultimaker)

 

Par exemple, la Royal Netherlands Air Force imprime en 3D des outils pour configurer plus facilement certaines pièces de leurs hélicoptères. Pour les pièces métalliques qui doivent être usinées, des prototypes sont imprimés au préalable pour les tester. Enfin, lors du transport de moteurs à réaction, certaines ouvertures doivent être recouvertes à l’aide d’un bouchon. Ces pièces sont chères et lentes à livrer. Toutefois, leur impression ne prend que deux heures et leur coût est beaucoup plus bas.

 

L’imprimante 3D devient un outil de travail

Autre avantage de l’impression 3D dans ce contexte est sa simplicité d’utilisation : Bas Janssen affirme qu’il forme les équipes en trois heures, quel que soit leur bagage technique ; elles ont alors toutes les bases nécessaires pour fabriquer les pièces souhaitées. L’imprimante 3D devient alors un outil de travail quotidien dont l’utilisation devrait être davantage démocratisée. Ses avantages dans le secteur aérospatial ne sont plus à prouver !

 

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En se tournant vers l’impression 3D, les équipes optimisent le processus de maintenance des avions (crédits photo : Ultimaker)

 

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