Le secteur de la fabrication additive a entraîné avec lui de nombreux développements et innovations. Celles-ci bouleversent le marché du travail avec la création de nouveaux métiers. De plus, un accroissement des profils spécialisés en impression 3D peut être observé. Car si la technologie se veut plus accessible aujourd’hui, il faut quand même souligner qu’elle nécessite des compétences particulières. Plusieurs questions se posent alors : quelles sont ces compétences ? Comment les acquière-t-on aujourd’hui ? Quels sont les secteurs qui recrutent le plus ? Kimya revient sur le marché du travail de l’impression 3D !
Le marché du travail dans la fabrication additive
Selon une étude publiée cette année par Joblift, le marché du travail dans l’impression 3D en France a créé plus de 6 000 emplois en 2 ans et connaît une croissance 25% plus rapide que les autres marchés. Le besoin en ingénieurs, techniciens en génie mécanique, développeurs, commerciaux et designers industriels n’a jamais été aussi important et ce, quelque soit le secteur. En effet, il faut des personnes qui puissent concevoir les procédés d’impression mais aussi les faire marcher et les réparer, et des profils capables de créer des pièces adaptées à la fabrication additive. C’est un marché qui demande également de nombreux chercheurs : les services R&D sont capitaux pour le secteur, que ce soit pour développer de nouveaux matériaux d’impression 3D ou des logiciels plus performants. Notre service Kimya Lab traduit bien cette nécessité imposée par la fabrication additive. Il faut pouvoir innover et proposer des services sur mesure, adaptés aux besoins de chaque utilisateur.
Les compétences de l’impression 3D
Le marché du travail dans l’impression 3D nécessite des aptitudes en modélisation 3D, matériaux, ingénierie, mathématiques mais aussi en code ou en design. L’étude de Joblift confirme bien cette tendance puisque 28% des profils recherchés seraient des ingénieurs, 17% des techniciens en génie mécanique et 10% des développeurs.
Cette même étude souligne toutefois que les entreprises ont encore du mal à recruter des profils spécialisés ; les recrutements durent 43 jours en moyenne. Un délai assez long dans un secteur qui bouge vite. Une solution pourrait être d’intégrer davantage la fabrication additive dans les cursus scolaires et proposer aux étudiants des formations qui les familiarisent avec la technologie. Selon une étude menée par Ricoh Europe 88% des professionnels interrogés soulignent l’importance d’avoir des compétences en production numérique ; 65% déclarent que l’impression 3D est une composante de plus en plus importante de l’apprentissage.
²Les écoles sont de plus en plus nombreuses à intégrer l’impression 3D dans leur cursus (crédits photo : Ultimaker)
Se former à l’impression 3D en France
On commence à voir quelques initiatives qui se développent en France. L’école des Arts et Métiers ParisTech propose une formation pour comprendre les fondamentaux de l’impression 3D et ses cas d’applications. L’Université de Bretagne-Sud a également développé un cursus de 5 mois. Au programme : la maîtrise l’ensemble des concepts de l’impression 3D, de la modélisation au post-traitement. Hormis ces cursus à l’université, des organismes de formation se sont spécialisés dans la fabrication additive et proposent des formats adaptés à tous les profils. N’hésitez pas à consulter notre page Kimya Services si vous souhaitez en savoir plus sur les offres de formation que nos partenaires peuvent aujourd’hui proposer.