Choisir son logiciel de modélisation 3D et son slicer

Exemple de logiciel de modélisation 3D

Quand on se lance dans l’impression 3D, beaucoup de décisions s’imposent à nous, que ce soit dans le choix de l’imprimante 3D, du matériau mais aussi du logiciel. Car s’il faut une machine pour fabriquer la pièce et un matériau pour lui donner une consistance, il faut bien partir d’un modèle 3D pour commencer. Celui-ci peut se télécharger facilement depuis des plateformes en ligne comme Cults ou Thingiverse. Sinon il est possible de concevoir son modèle de A à Z. Quel logiciel de modélisation 3D faut-il alors choisir ? Une décision qui peut rapidement devenir un casse-tête quand on débute ce domaine. L’équipe d’Armor 3D a testé quelques logiciels CAO et slicers et vous donne aujourd’hui quelques conseils pour trouver chaussure à votre pied.  

 

Choisir son logiciel de modélisation CAO

Plusieurs questions méritent d’être posées lorsqu’on veut choisir son logiciel de modélisation 3D. Tout d’abord, il est important de bien identifier son besoin c’est-à-dire savoir pourquoi on utilisera le logiciel. Est-ce qu’on va créer des pièces complexes ? Pour quel secteur ? Est-ce qu’on est plutôt orienté vers le design ? L’architecture ? Le médical ? C’est donc une première question à se poser, même si vos besoins peuvent évoluer, il faut pouvoir y répondre. La complexité de la pièce va influer sur le choix du logiciel tout comme votre degré de connaissances en modélisation 3D. Etes-vous un débutant ou plutôt un confirmé? Votre profil va orienter votre choix ; par exemple, le logiciel SketchUp est idéal lorsqu’on souhaite apprendre les bases de la modélisation 3D, idem pour TinkerCAD. Une solution qui ne conviendra peut-être pas aux plus expérimentés qui se tourneront davantage vers la suite de Dassault Systèmes, Solidworks, ou Fusion 360 d’Autodesk.

 

Exemple d'un logiciel de modélisation 3D

 

Votre budget peut aussi être un élément déterminant dans votre choix. Bien qu’il existe aujourd’hui de nombreux logiciels 3D gratuits et open-source comme Blender ou encore Meshmixer, d’autres solutions sont payantes, que ce soit via un abonnement à l’année ou par mois. Il faut également prendre en compte les coûts liés à la formation au logiciel et à d’éventuelles dépenses de maintenance.

 

Choisir son slicer ou logiciel de modélisation 3D

Une fois que votre pièce a été modélisée en 3D, le fichier correspondant doit être tranché pour pouvoir être imprimé. Cette étape s’effectue par un logiciel, un slicer, qui vient découper le fichier stl en différentes tranches qui correspondent aux couches qui seront imprimées par la machine. Généralement, celle-ci vient avec son propre slicer et dans le cas contraire, le fabricant en recommande un.

Chez Armor 3D, nous avons 14 imprimantes 3D et nous avons testé 9 slicers différents. Nous vous conseillons dans tous les cas de suivre les recommandations faites par le fabricant. Généralement, nous utilisons les slicers Cura et Simply3D qui sont les plus connus du marché.

Développé par le fabricant hollandais Ultimaker, Cura est un logiciel gratuit et open-source qu’on peut donc facilement faire évoluer. Il est à la fois facile d’utilisation pour les débutants et intègre également de nombreux réglages pour les plus expérimentés. Disponibles sous Windows, Mac et Linux, il reconnaît automatiquement de nombreuses imprimantes 3D, évitant alors de faire des réglages trop compliqués.

 

Exemple de logiciel de modélisation 3D
Le logiciel 3D Simplify3D

 

Simplify3D est quant à lui un slicer payant qui est l’un des plus performants du marché. Il vous permettra de régler la hauteur de couche, le remplissage ou encore la largeur d’extrusion. C’est un logiciel compatible avec la plupart des imprimantes 3D FDM du marché qui vous permettra de bien visualiser l’impression avant de la lancer. 

Vous avez une imprimante 3D FDM et hésitez entre deux logiciels ? N’hésitez pas à contacter notre équipe qui pourra vous aider à choisir le logiciel adapté à vos besoins !