Pourquoi des fleurs robotiques ?
Michael Candy est un artiste australien qui a développé un concept innovant baptisé Synthetic Polleniser. Celui-ci s’appuie sur des fleurs imprimées en 3D et une pollinisation artificielle. Son objectif : sauver la population en déclin des abeilles en les encourageant à butiner.
Entre les pesticides, le changement climatique et la présence d’espèces envahissantes, les abeilles tentent de survivre malgré tout. Heureusement, certaines organisations et d’autres initiatives personnelles se développent pour protéger ces insectes qui sont si importantes pour l’environnement. En effet, elles jouent un rôle crucial dans la pollinisation des plantes, nécessaire à leur reproduction. 80% des espèces végétales dépendent aujourd’hui de la pollinisation. La protection des abeilles est donc un enjeu important pour notre écosystème.
Des fleurs imprimées en 3D
L’initiative de Michael Candy repose en effet sur la fabrication additive. Il a imprimé en 3D des fleurs robotiques. Ensuite, il les a équipées de pollen et de nectar. Ces fleurs artificielles, placées au milieu de vraies plantes, attireront les abeilles afin de les faire butiner. “Les abeilles sont une pièce vitale de notre écosystème; je pense que tout le monde devrait prendre le temps d’en savoir plus sur ces petits travailleurs qui gardent nos plantes et nos fleurs pollinisées”, explique l’artiste.
Les fleurs imprimées en 3D intégreraient même une étamine artificielle (l’organe reproducteur d’une fleur) et des pétales inspirés du colza. Ces ajouts permettraient d’attirer plus d’abeilles. Du nectar est acheminé jusqu’à la surface de la fleur imprimée en 3D grâce à une série de moteurs et de tubes. Les technologies 3D ont permis à Michael de créer la forme parfaite rapidement et à moindre coût. Elles offrent également la possibilité d’adapter la fleur à l’environnement choisi pour l’implanter, chaque pétale étant personnalisable.
Il n’était toutefois pas simple pour les abeilles de polliniser les fleurs artificielles. L’artiste explique que cela a nécessité de nombreux essais et erreurs :
“Il a fallu plusieurs années pour amadouer les abeilles afin qu’elles se posent sur ces pollinisateurs synthétiques. La couleur et la forme de l’objet sont importantes pour les attirer car elles ont une multitude de façons pour identifier une fleur.”
Michael Candy espère que ce système de pollinisation artificielle pourra être un jour implémenté à plus grande échelle afin d’encourager les abeilles à polliniser. Retrouvez comment fonctionne le mécanisme dans la vidéo ci-dessous :
Si vous avez un projet comme Michael Candy, n’hésitez pas à contacter notre service commercial qui saura vous aiguiller dans les différentes étapes de l’impression 3D!
